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Prendre soin, cathédrale de Créteil

Prendre soin, c’est réinterroger la relation à l’Autre dans un quotidien fait, de liens distendus, de la maladie, de la solitude.

 

La découverte du Retable d'Issenheim lors de ma formation universitaire est une des sources de mes recherches sur l’Art sacré. Ce retable est le résultat d’une commande auprès de Grünewald. Une maladie, une « cruelle peste ou feu sacré »  frappait le pays. On lui demanda  pour les hôpitaux des Antonins, près de Colmar de participer à l’effort de guérison avec une peinture. D’où cette image du Christ thaumaturge. C’est donc une œuvre très physique parée d’une fonction sacrée qui en a fait une œuvre mondialement connue.

 J’ai repris ce format avec triptyque composé de 3 volets dont 2 repliables.

 Le revers de ce retable est construit sur la grisaille, couleurs apparentée aux  périodes liturgiques pendant lesquels ces œuvres restent fermées. Je tente de  prendre appui sur l’utilisation du bitume des morceaux de film radio. C'est une couronne d'épines. Les épines sans le visage, pour mettre en évidence la souffrance anonyme, réduit à un chiffre à une radio.

 Ce n’est que pendant certaines époques de l’année liturgique – les cycles des grandes fêtes religieuses que les retables restent ouverts.

Je présente une vision de Dieu comme un équilibre dynamique dans des couleurs chaudes, comme une main. Une vision du cosmos qui cherche à ouvrir l’âme à la guérir. 

L’éclat des couleurs est obtenu pas le traitement manuel de pigments et d’huile de lin et doit contribuer à accentuer la signification de ce visuel.  

art sacré,peinture, foi

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