Grand rangement dans l'atelier pour préparer l'hiver. Reprise  de deux pochades peintes cet été à l'acrylique, pour créer deux grands formats, à l'huile.

Le passage de la gestuelle dans le vif de la rencontre avec l'eau, la lumière à l'atelier est un sacré exercice pour conserver la fluidité, la touche, la texture de la peinture. La transformation d'une vision carré au rectangle me laisse toujours un peu sur ma faim.

Ce travail me permet de redécouvrir la force de certains gestes, de chercher dans ma mémoire et dans mon corps,  les moments peints.

En rangeant mon atelier, j'ai redécouvert ma palette de peintre. Étrange produit du hasard, cet objet métallique, récupéré, fait de mes couleurs et des médiums.  Il fait écho à nos journées d'automne. Un petit bijou qui s'est échappé de la destruction.

Je ne pensais pas ranger mon atelier pour préparer, ce second moment de confinement.

Peinte au sol à l'huile, en cours de réalisation,  comme une porte ouverte sur mes souvenirs d'un été radieux.

Le plaisir du geste, à la recherche des sensations passées.